Subjectivité : MediEvil, culte.
"Y a une différence entre le bon et le mauvais jeu. Le mauvais jeu, y rend accro ça c'est clair. Alors que le bon jeu... ... Bon y rend accro, mais c'est un bon jeu."
J'ai envie de commencer ce blog sur les châpeaux de roues. Je vais vous exposer ceci d'une manière totalement subjective, parce que ce jeu est à la fois un souvenir d'enfance et l'un des responsables de ma passion. Quand j'aime quelque chose, j'investi mon temps pour la dite chose, peut être à défaut d'autres jeux que certains connaissent par coeur. J'en découvre même, et malheureusement, seulement aujourd'hui.
Mais entrons dans le vif du sujet. Il est beau, séduisant, galant et plein de tendresse ; je veux, bien entendu, parler de... Non, pas Devil Jin. (depuis quand Devil Jin est plein de tendresse ?) Non non. Il est drôle, il n'a plus toutes ses dents, il est malin et modeste - ou pas - je veux bien entendu parler de :
Je n'en avais parlé que trop peu sur mon ancien et triste blog. Il est, de tout les points de vues, mes jeux favorits. Medievil est un univers délirant, mêlant plateforme, action et aventure, développé par SCE STUDIO CAMBRIDGE, sorti en Europe le 9 octobre 1998. C'est donc sur la plateforme de Sony, la Playstation que l'ont découvre ce personnage étrange et fascinant à la fois qu'est Daniel Fortesque et à son histoire palpitante.
Donc vous l'aurez comprit, il est question de Daniel, un soldat foireux revenu d'entre les morts pour "tenter" d'éliminer le méchant sorcier drag queen du nom de Zarok, et ainsi se voir ouvrir les portes du Hall des Héros pour avoir le droit au repos éternel (Amen). C'est donc sans le concentement de vôtre oeil gauche et de vôtre machoire inférieur que vous vous retrouvez sous les traits de Messire Fortesque, dans vôtre pauvre crypte.
L'intérêt de ce jeu est vraiment visible après le premier niveau, qui n'est qu'une simple formalité avec les commandes. En effet, on ne s'ennuit pas une minute, le ton est vif, entraînant. Un savant mélange entre l'épique du côté justement "Medieval" et la fantasy de l'univers fantastique. Lors des premiers niveaux, qui nous amèneront rapidement à des boss, dont je vous parlerais un peu plus bas, on comprend que petit à petit l'atmosphère bon enfant qui s'échappe en réalité de ce jeu. Des dialogues pleins d'humour, des personnages secondaires délirants, on se sent vraiment à l'aise rapidement la frustration n'est pas de mise.
Mais justement, j'aimerais revenir aux boss de ce jeu. Ils ne sont pas si difficiles que ça (le jeu lui même n'est pas si dificile que ça) mais certains nous donne du fil à retordre. Personnellement - quand j'avais dis que ce serait subjectif - j'ai été traumatisé par l'un des premiers boss du jeu, beaucoup moins que le final face à Zarok lui même. C'est image à l'appui que je frémis encore à l'idée de devoir combattre le second boss du jeu, j'ai nommé le démon de cristal :
Notez les dents acérés - l'haleine de chacal n'y aidant pas - et les griffes acérés. Enfin. Sans ça, en ce qui concerne le gameplay, la prise en main est assez agréable. J'aime beaucoup le côté PS1 sans Dualshock, sans les joysticks justement. L'inventaire est simple et pas prise de tête, les sauts et commandes générales de Daniel sont sympa, là dessus je n'ai rien à dire. Justement en parlant de l'inventaire, notons que sur MediEvil II (sorti en 2000 sur PS1 toujours), il était possible d'avoir deux armes à la fois de disponible, grâce à un raccourci, ce qui n'est pas négligeable.
Pour finir, je pourrais parler des graphismes. L'univers, pour ceux qui l'ignorait ou qui n'aurait pas devinés d'eux même, est vraiment inspiré de l'univers du GRAND Tim Burton, que l'ont observe les arbres aux branches biscornues, les zombies verts aux pantalons de pyjama violet et autres colines pointues. Les couleurs sont vive, et personnellement, en parlant graphisme, j'ai adoré l'introduction du jeu, qui ressemble vraiment à un film d'animation. Pour terminer je ne parlerais jamais assez des musiques magnifiques, qui collent au thème du jeu et nous transporte dans une ambiance de malade.
En bref, je ne peux que jetter des fleurs à Chris Sorrel et Wilson, les concepteurs du jeu (merci Wikipédia) qui ont également réussits les suites de ce petit bijoux. Je suis justement en train de rattraper le temps perdu en testant MediEvil II, dont j'ignorais l'univers totalement différent mais tout aussi drôle et prenant. Et pourquoi pas par la suite, MediEvil Resurrection qui est le remake de ce volet ci sur la première petite portable de Sony.
